Zone médias : Blogue / 2022
Le soleil est le meilleur désinfectant : Le Commissaire à la sécurité en ligne (eSafety Commissioner) de l’Australie identifie nommément des entreprises dans un rapport sur la sécurité des technologies
Pendant que nous continuons de lever les voiles sur les violences faites aux enfants sur Internet, les appels à la transparence et à la responsabilisation des entreprises de technologie se font de plus en plus entendre. Mais il y a un problème.
Cyberaide.ca a 20 ans – Qu’avons‑nous appris?
Au lancement de la centrale de signalement, en septembre 2002, nous savions peu de choses sur l’ampleur ou la nature des violences faites aux enfants sur Internet. Nous n’aurions jamais pu imaginer combien, comment et avec quelle rapidité les enfants finiraient par être affectés par des utilisations malveillantes des technologies numériques. Nous n’avions pas prévu non plus l’étendue des préjudices qui résulteraient de l’avènement d’un espace numérique non réglementé où des personnes mal intentionnées peuvent s’en prendre impunément aux enfants.
L’histoire d’Amanda Todd était annonciatrice de la violence exercée sur les enfants d’aujourd’hui. Pourquoi n’avons‑nous rien fait?
Au printemps 2013, la mort tragique de quatre jeunes filles canadiennes au cours des trois années précédentes – Amanda Todd, Rehtaeh Parsons, Jenna Bowers‑Bryanton et Kimberly Proctor – nous a fait prendre conscience de la réalité de la cyberviolence. Leurs vies ont toutes été écourtées, en partie à cause d’une menace commune : les technologies numériques et les médias sociaux.